Tout va bien à Fukushima
28 novembre 2011Côté mer…. Le gouvernement japonais n’a pas pris de mesure d’interdiction même si à ce jour des dizaines d’espèces halieutiques dépassent ou sont proches de la limite commerciale des 500 Bq de césium/kg de poisson.
Depuis la découverte de lançons radioactifs débarqués au port de pêche d’Ita-Ibaraki, dans la Préfecture voisine de Fukushima, deux semaines après les catastrophes du 11 mars 2011, les autorités locales suivent l’évolution du niveau de la contamination marine selon un protocole d’analyse défini début avril 2011. Des échantillons sont prélevés dans les différents catégories d’espèces halieutiques depuis la région tokyoïte au Sud jusqu’à Hokkaïdo au Nord.
C’est parmi ces centaines d’échantillons prélevés dans les ports de pêche que des baleines débarquées à Hokkaïdo ont été analysées en mai 2011. A 31 Bq de césium/kg de viande fraiche, un niveau bien inférieur à bien d’autres espèces halieutiques capturées au large des côtes de Fukushima, la contamination des cétacés serait passée inaperçue sans la tenue de la réunion annuelle de la Commission Baleinière Internationale (CBI) début juillet 2011 à Jersey. Lire l’article de Novethic : Commission Baleinière Internationale : les conséquences de Fukushima éludées